Chaleur, mélodie pénétrante, voilà la magie de Rousseau. Sa force, comme elle est dans l’Emile et le Contrat Social, peut-être discutée, combattue. Mais par ses Confessions, ses Rêveries, par sa faiblesse il a vaincu ; tous ont pleuré.

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Chaleur, mélodie pénétrante, voilà la magie de Rousseau. Sa force, comme elle est dans l’Emile et le Contrat Social, peut-être discutée, combattue. Mais par ses Confessions, ses Rêveries, par sa faiblesse il a vaincu ; tous ont pleuré. Jules Michelet Le Dico des citations Les nouvelles citations

À tort ou à raison, Rousseau n’a pas consenti à séparer sa pensée et son individualité, ses théories et son destin personnel. Il faut le prendre tel qu’il se donne, dans cette fusion et cette confusion de l’existence et de l’idée.

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À tort ou à raison, Rousseau n’a pas consenti à séparer sa pensée et son individualité, ses théories et son destin personnel. Il faut le prendre tel qu’il se donne, dans cette fusion et cette confusion de l’existence et de l’idée. Jean Starobinski Le Dico des citations Les nouvelles citations

On vient, Messieurs, de me faire voir une Brochure dont j’ai parcouru quelques pages, et qui a pour titre : Rousseau juge de Jean-Jacques. L’auteur, quel qu’il soit (car peut-être est-ce l’ennemi de feu M. Rousseau) paraît avoir la tête fort dérangée ; tous ceux qui ont lu cette brochure en conviennent.

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On vient, Messieurs, de me faire voir une Brochure dont j’ai parcouru quelques pages, et qui a pour titre : Rousseau juge de Jean-Jacques. L’auteur, quel qu’il soit (car peut-être est-ce l’ennemi de feu M. Rousseau) paraît avoir la tête fort dérangée ; tous ceux qui ont lu cette brochure en conviennent. D’Alembert Le Dico … Lire la suite­­

Le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière ; et on se dit : J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.

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Le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et … Lire la suite­­

Oui, j’écris rarement, et me plais de le faire. – Non pas que la paresse en moi soit ordinaire, – Mais, sitôt que je prends la plume à ce dessein, – Je crois prendre en galère une rame à la main.

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Oui, j’écris rarement, et me plais de le faire. – Non pas que la paresse en moi soit ordinaire, – Mais, sitôt que je prends la plume à ce dessein, – Je crois prendre en galère une rame à la main. Musset Le Dico des citations Les nouvelles citations