Non, je ne connais pas de métier plus honteux, Plus sot, plus dégradant pour la pensée humaine Que de se mettre ainsi la cervelle à la gêne, Pour écrire trois mots quand il n’en faut que deux, Traiter son propre coeur comme un chien qu’on enchaine, Et fausser jusqu’aux pleurs que l’on a dans les yeux.

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Non, je ne connais pas de métier plus honteux, Plus sot, plus dégradant pour la pensée humaine Que de se mettre ainsi la cervelle à la gêne, Pour écrire trois mots quand il n’en faut que deux, Traiter son propre coeur comme un chien qu’on enchaine, Et fausser jusqu’aux pleurs que l’on a dans les … Lire la suite­­