André Chénier Il est si doux, si beau, de s’être fait soi-même, De devoir tout à soi, tout aux beaux-arts qu’on aime.
Archives mensuelles : septembre 2014
Vauvenargues
Vauvenargues Il est faux que l’égalité soit une loi de la nature. La nature n’a rien fait d’égal ; sa loi souveraine est la subordination et la dépendance.
Ippolito Nievo
Ippolito Nievo L’amour est une herbe spontanée et non une plante de jardin.
Trop de précautions entraîne trop de soins.
Trop de précautions entraîne trop de soins. Trop de précautions entraîne trop de soins. Proverbes Français
Il est plus aisé de réprimer une première fantaisie, que de satisfaire celles qui viennent à la suite.
Il est plus aisé de réprimer une première fantaisie, que de satisfaire celles qui viennent à la suite. Il est plus aisé de réprimer une première fantaisie, que de satisfaire celles qui viennent à la suite. Proverbes Français
En matière judiciaire, la morale a souvent le visage des évidences trop faciles et les oripeaux de la présomption de culpabilité.
En matière judiciaire, la morale a souvent le visage des évidences trop faciles et les oripeaux de la présomption de culpabilité. En matière judiciaire, la morale a souvent le visage des évidences trop faciles et les oripeaux de la présomption de culpabilité. Eric Dupond-Moretti Le Dico des citations Les nouvelles citations
Je peux défendre un révisionniste mais je ne défendrais jamais le révisionnisme.
Je peux défendre un révisionniste mais je ne défendrais jamais le révisionnisme. Je peux défendre un révisionniste mais je ne défendrais jamais le révisionnisme. Dupond-Moretti Le Dico des citations Les nouvelles citations
L’impartialité, c’est comme la beauté : il faut laisser aux autres le soin d’en juger.
L’impartialité, c’est comme la beauté : il faut laisser aux autres le soin d’en juger. L’impartialité, c’est comme la beauté : il faut laisser aux autres le soin d’en juger. Dupond-Moretti Le Dico des citations Les nouvelles citations
Les innocents se défendent souvent plus mal que les coupables. D’abord parce que les coupables ont une longueur d’avance : ils connaissent la réalité des faits et, dès lors, sont potentiellement capables de la contourner ou de la dissimuler. L’innocent, qui se sait injustement renvoyé devant les assises, sent que le moindre mot, le moindre clignement d’yeux peut être interprété à son détriment. La peur de l’innocent est plus grande que celle du coupable.
Les innocents se défendent souvent plus mal que les coupables. D’abord parce que les coupables ont une longueur d’avance : ils connaissent la réalité des faits et, dès lors, sont potentiellement capables de la contourner ou de la dissimuler. L’innocent, qui se sait injustement renvoyé devant les assises, sent que le moindre mot, le moindre … Lire la suite
Le rapport de forces entre la défense et les juges est, finalement, une affaire de dosage. Il faut trouver la bonne distance, celle qui bénéficiera à l’accusé. Cela me rappelle la fable des hérissons, racontée jadis par Schopenhauer : A l’arrivée des premiers grands froids, observe le philosophe, ces petites bêtes s’enterrent pour hiberner. Plus elles s’installent les unes près des autres plus elles risquent de se piquer ; mais plus elles s’éloignent, moins elles se réchauffent. Aux assises, c’est la même chose : tout est question de distance, de recul, de respect. Mais la défense ne doit pas hésiter à sortir ses piquants si elle se rend compte qu’on veut l’exclure du nid judiciaire, quitte à passer pour la bête noire du petit monde de la magistrature.
Le rapport de forces entre la défense et les juges est, finalement, une affaire de dosage. Il faut trouver la bonne distance, celle qui bénéficiera à l’accusé. Cela me rappelle la fable des hérissons, racontée jadis par Schopenhauer : A l’arrivée des premiers grands froids, observe le philosophe, ces petites bêtes s’enterrent pour hiberner. Plus … Lire la suite