Anne Desbaresdes boit, et ça ne cesse pas, le Pommard continue d’avoir ce soir la saveur anéantissante des lèvres inconnues d’un homme de la rue.

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Anne Desbaresdes boit, et ça ne cesse pas, le Pommard continue d’avoir ce soir la saveur anéantissante des lèvres inconnues d’un homme de la rue. Anne Desbaresdes boit, et ça ne cesse pas, le Pommard continue d’avoir ce soir la saveur anéantissante des lèvres inconnues d’un homme de la rue. Marguerite Duras Le Dico des … Lire la suite­­

Car malheureusement pour nous, nos ennemis ne sont ni fous ni nihilistes. S’ils massacrent, c’est qu’ils adhèrent fanatiquement à une idéologie totalitaire elle-même animée par un projet de société bien précis assorti d’un projet explicite de conquête et de destruction de l’Europe. Nos islamistes ne sont pas plus nihilistes que l’étaient les nazis ou les staliniens.

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Car malheureusement pour nous, nos ennemis ne sont ni fous ni nihilistes. S’ils massacrent, c’est qu’ils adhèrent fanatiquement à une idéologie totalitaire elle-même animée par un projet de société bien précis assorti d’un projet explicite de conquête et de destruction de l’Europe. Nos islamistes ne sont pas plus nihilistes que l’étaient les nazis ou les … Lire la suite­­

Quelle pluie ! quel temps ! quelle tristesse ! Mon chagrin ne vient pas tant de la guerre que de ses suites. Nous allons entrer dans une époque de ténèbres. On ne pensera plus qu’à l’art militaire. On sera très pauvre, très pratique et très borné. Les élégances de toute sorte y seront impossibles ! Il faudra se confiner chez soi et ne plus rien voir.

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Quelle pluie ! quel temps ! quelle tristesse ! Mon chagrin ne vient pas tant de la guerre que de ses suites. Nous allons entrer dans une époque de ténèbres. On ne pensera plus qu’à l’art militaire. On sera très pauvre, très pratique et très borné. Les élégances de toute sorte y seront impossibles ! … Lire la suite­­

Ce qui me navre, c’est : 1° la férocité des hommes ; 2° la conviction que nous allons entrer dans une ère stupide. On sera utilitaire, militaire, américain et catholique, très catholique ! vous verrez !.

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Ce qui me navre, c’est : 1° la férocité des hommes ; 2° la conviction que nous allons entrer dans une ère stupide. On sera utilitaire, militaire, américain et catholique, très catholique ! vous verrez !. Ce qui me navre, c’est : 1° la férocité des hommes ; 2° la conviction que nous allons entrer … Lire la suite­­

Ce qui me navre c’est : 1° la stupidité féroce des hommes. Je suis rassasié d’horreurs. Les journaux belges ne vous les apprennent pas sans doute. Je vous en épargne le détail ; à quoi bon vous les dire ? 2° Je suis convaincu que nous entrons dans un monde hideux où les gens comme nous n’auront plus leur raison d’être. On sera utilitaire et militaire, économe, petit, pauvre, abject. La vie est en soi quelque chose de si triste, qu’elle n’est pas supportable sans de grands allègements. Que sera-ce donc quand elle va être froide et dénudée ! Le Paris que nous avons aimé n’existera plus.

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Ce qui me navre c’est : 1° la stupidité féroce des hommes. Je suis rassasié d’horreurs. Les journaux belges ne vous les apprennent pas sans doute. Je vous en épargne le détail ; à quoi bon vous les dire ? 2° Je suis convaincu que nous entrons dans un monde hideux où les gens comme … Lire la suite­­

L’ennui est la grande maladie de la vie ; on ne cesse de maudire sa brièveté, et toujours elle est trop longue, puisqu’on n’en sait que faire.

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L’ennui est la grande maladie de la vie ; on ne cesse de maudire sa brièveté, et toujours elle est trop longue, puisqu’on n’en sait que faire. L’ennui est la grande maladie de la vie ; on ne cesse de maudire sa brièveté, et toujours elle est trop longue, puisqu’on n’en sait que faire. Alfred … Lire la suite­­

Elles pleuraient de honte à l’idée que cette chose vile, l’argent, entrait en tiers dans la noble amitié qui les unissait depuis l’enfance.

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Elles pleuraient de honte à l’idée que cette chose vile, l’argent, entrait en tiers dans la noble amitié qui les unissait depuis l’enfance. Elles pleuraient de honte à l’idée que cette chose vile, l’argent, entrait en tiers dans la noble amitié qui les unissait depuis l’enfance. Léon Tolstoï Le Dico des citations Les nouvelles citations