Donc si ma main, malgré moi, quelquefois De l’amour chaste outrepasse les lois, Dans votre sein cherchant ce qui m’embraise, Punissez-la du foudre de vos yeux, Et la brûlez : car j’aime beaucoup mieux Vivre sans main, que ma main vous déplaise.
Donc si ma main, malgré moi, quelquefois De l’amour chaste outrepasse les lois, Dans votre sein cherchant ce qui m’embraise, Punissez-la du foudre de vos yeux, Et la brûlez : car j’aime beaucoup mieux Vivre sans main, que ma main vous déplaise. Ronsard