La poésie est une plante libre ; elle croit là où on ne la sème pas. Le poète n’est pas autre chose que le botaniste patient qui gravit les montagnes pour aller la cueillir.

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La poésie est une plante libre ; elle croit là où on ne la sème pas. Le poète n’est pas autre chose que le botaniste patient qui gravit les montagnes pour aller la cueillir. La poésie est une plante libre ; elle croit là où on ne la sème pas. Le poète n’est pas autre … Lire la suite­­

Je ne m’apitoye pas davantage sur le sort des classes ouvrières actuelles que sur les esclaves antiques qui tournaient la meule, pas plus ou tout autant. Je ne suis pas plus moderne qu’ancien, pas plus Français que Chinois, et l’idée de la patrie, c’est-à-dire l’obligation où l’on est de vivre sur un coin de terre marqué en rouge ou en bleu sur la carte, et de détester les autres coins, en vert ou en noir, m’a paru toujours étroite, bornée, et d’une stupidité féroce.

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Je ne m’apitoye pas davantage sur le sort des classes ouvrières actuelles que sur les esclaves antiques qui tournaient la meule, pas plus ou tout autant. Je ne suis pas plus moderne qu’ancien, pas plus Français que Chinois, et l’idée de la patrie, c’est-à-dire l’obligation où l’on est de vivre sur un coin de terre … Lire la suite­­

Oui, j’ai un dégoût profond du journal, c’est-à-dire de l’éphémère, du passager, de ce qui est important aujourd’hui et de ce qui ne le sera pas demain. Il n’y a pas d’insensibilité à cela ; seulement je sympathise tout aussi bien, peut-être mieux, aux misères disparues des peuples morts auxquelles personne ne pense maintenant, à tous les cris qu’ils ont poussés, et qu’on n’entend plus.

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Oui, j’ai un dégoût profond du journal, c’est-à-dire de l’éphémère, du passager, de ce qui est important aujourd’hui et de ce qui ne le sera pas demain. Il n’y a pas d’insensibilité à cela ; seulement je sympathise tout aussi bien, peut-être mieux, aux misères disparues des peuples morts auxquelles personne ne pense maintenant, à … Lire la suite­­

Il n’y a que la langue des femmes pour être méchante comme une maladie vénérienne. [. .. ] cela ferait croire à la métempsychose : la femme a été vipère.

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Il n’y a que la langue des femmes pour être méchante comme une maladie vénérienne. [. .. ] cela ferait croire à la métempsychose : la femme a été vipère. Il n’y a que la langue des femmes pour être méchante comme une maladie vénérienne. [. .. ] cela ferait croire à la métempsychose : … Lire la suite­­

On a souvent dit et répété que les livres se font avec les livres et que rien n’est plus facile que de copier. Mais, pour rendre utiles tous les matériaux rassemblés en vue d’une publication spéciale, avoir de la justesse dans l’esprit et ramener toutes ses pensées sur un même sujet, préciser toutes les opinions, quel est le fond et la forme que l’on doit adopter, il faut s’éclairer de toutes les divergences, et toutes les critiques, et ne publier que ce qui à un intérêt indiscutable pour créer un livre substantiel. Il ne s’agit plus seulement de copier, il faut du discernement, du goût, du travail et de l’expérience.

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On a souvent dit et répété que les livres se font avec les livres et que rien n’est plus facile que de copier. Mais, pour rendre utiles tous les matériaux rassemblés en vue d’une publication spéciale, avoir de la justesse dans l’esprit et ramener toutes ses pensées sur un même sujet, préciser toutes les opinions, … Lire la suite­­