L’amour est un échange de fortes étreintes, un besoin de nœuds. Et au bout de chaque étreinte, au bout de cette paix donnée, il reste le non-dit d’un adieu endurci.

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L’amour est un échange de fortes étreintes, un besoin de nœuds. Et au bout de chaque étreinte, au bout de cette paix donnée, il reste le non-dit d’un adieu endurci. L’amour est un échange de fortes étreintes, un besoin de nœuds. Et au bout de chaque étreinte, au bout de cette paix donnée, il reste … Lire la suite­­

Je suis issu d’une race qu’ont illustrée une imagination vigoureuse et des passions ardentes. Les hommes m’ont appelé fou ; mais la Science ne nous a pas encore appris si la folie est ou n’est pas le sublime de l’intelligence, — si presque tout ce qui est la gloire, si tout ce qui est la profondeur, ne vient pas d’une maladie de la pensée, d’un mode de l’esprit exalté aux dépens de l’intellect général.

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Je suis issu d’une race qu’ont illustrée une imagination vigoureuse et des passions ardentes. Les hommes m’ont appelé fou ; mais la Science ne nous a pas encore appris si la folie est ou n’est pas le sublime de l’intelligence, — si presque tout ce qui est la gloire, si tout ce qui est la … Lire la suite­­

Ceux qui rêvent éveillés ont connaissance de mille choses qui échappent à ceux qui ne rêvent qu’endormis. Dans leurs brumeuses visions, ils attrapent des échappées de l’éternité et frissonnent, en se réveillant, de voir qu’ils ont été un instant sur le bord du grand secret.

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Ceux qui rêvent éveillés ont connaissance de mille choses qui échappent à ceux qui ne rêvent qu’endormis. Dans leurs brumeuses visions, ils attrapent des échappées de l’éternité et frissonnent, en se réveillant, de voir qu’ils ont été un instant sur le bord du grand secret. Ceux qui rêvent éveillés ont connaissance de mille choses qui … Lire la suite­­

Pourtant, si la lecture n’est pas un acte de communication immédiate, elle est, finalement, objet de partage. Mais un partage longuement différé, et farouchement sélectif. Si nous faisions la part des grandes lectures que nous devons à l’École, à la Critique, au camarade de classe, voire même à la famille – quand elle ne range pas les livres dans le placard de l’éducation – le résultat serait clair : ce que vous avons lu de plus beau, c’est le plus souvent à un être cher que nous le devons. Et c’est à un être cher que nous en parlerons d’abord.

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Pourtant, si la lecture n’est pas un acte de communication immédiate, elle est, finalement, objet de partage. Mais un partage longuement différé, et farouchement sélectif. Si nous faisions la part des grandes lectures que nous devons à l’École, à la Critique, au camarade de classe, voire même à la famille – quand elle ne range … Lire la suite­­

La lecture, acte de communication ? Encore une jolie blague de commentateurs ! Ce que nous lisons, nous le taisons. Le plaisir du livre lu, nous le gardons le plus souvent au secret de notre jalousie. Soit parce que nous n’y voyons pas matière à discours, soit parce que, avant d’en pouvoir dire un mot, il nous faut laisser le temps faire son délicieux travail de distillation.

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La lecture, acte de communication ? Encore une jolie blague de commentateurs ! Ce que nous lisons, nous le taisons. Le plaisir du livre lu, nous le gardons le plus souvent au secret de notre jalousie. Soit parce que nous n’y voyons pas matière à discours, soit parce que, avant d’en pouvoir dire un mot, … Lire la suite­­