Le banquier : Mais vous approuviez la clémence de l’Archevêque ! Gœtz : Et je l’approuve encore. Il est offensé et prêtre : deux bonnes raisons de pardonner. Mais moi, pourquoi pardonnerais-je ? Les habitants de Worms ne m’ont pas offensé. Non, non : je suis militaire, donc je tue. Je les tuerai conformément à mon office et l’Archevêque leur pardonnera, conformément au sien

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Le banquier : Mais vous approuviez la clémence de l’Archevêque ! Gœtz : Et je l’approuve encore. Il est offensé et prêtre : deux bonnes raisons de pardonner. Mais moi, pourquoi pardonnerais-je ? Les habitants de Worms ne m’ont pas offensé. Non, non : je suis militaire, donc je tue. Je les tuerai conformément à mon office et l’Archevêque leur pardonnera, conformément au sien

Le banquier : Mais vous approuviez la clémence de l’Archevêque ! Gœtz : Et je l’approuve encore. Il est offensé et prêtre : deux bonnes raisons de pardonner. Mais moi, pourquoi pardonnerais-je ? Les habitants de Worms ne m’ont pas offensé. Non, non : je suis militaire, donc je tue. Je les tuerai conformément à mon office et l’Archevêque leur pardonnera, conformément au sien Jean-Paul Sartre

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