Les femmes de harem ne sont-t-elles pas plus heureuses qu’une électrice ? La ménagère n’est-elle pas plus heureuse que l’ouvrière ? On ne sait trop ce que le mot de bonheur signifie et encore moins quelles valeurs authentiques il recouvre : il n’y a aucune possibilité de mesurer le bonheur d’autrui et il est toujours facile de déclarer heureuse la situation qu’on veut lui imposer… C’est donc une notion à laquelle nous ne référons pas… Tout sujet se pose concrètement à travers des projets comme une transcendance ; il n’accomplit sa liberté que par son perpétuel dépassement vers d’autres libertés ; il n’y a d’autre justification de l’existence présente que son expansion vers un avenir indéfiniment ouvert… Comment dans la condition féminine peut s’accomplir un être humain ? Quelles voies lui sont ouvertes ? lesquelles aboutissent à des impasses ? comment retrouver l’indépendance au sein de la dépendance ? quelles circonstances limitent la liberté de la femme et peut elle les dépasser ? Ce sont là les questions fondamentales que nous voudrions élucider. C’est dire que nous intéressant aux chances de l’individu nous ne définirons pas ces chances en terme de bonheur, mais en termes de liberté.

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Les femmes de harem ne sont-t-elles pas plus heureuses qu’une électrice ? La ménagère n’est-elle pas plus heureuse que l’ouvrière ? On ne sait trop ce que le mot de bonheur signifie et encore moins quelles valeurs authentiques il recouvre : il n’y a aucune possibilité de mesurer le bonheur d’autrui et il est toujours facile de déclarer heureuse la situation qu’on veut lui imposer… C’est donc une notion à laquelle nous ne référons pas… Tout sujet se pose concrètement à travers des projets comme une transcendance ; il n’accomplit sa liberté que par son perpétuel dépassement vers d’autres libertés ; il n’y a d’autre justification de l’existence présente que son expansion vers un avenir indéfiniment ouvert… Comment dans la condition féminine peut s’accomplir un être humain ? Quelles voies lui sont ouvertes ? lesquelles aboutissent à des impasses ? comment retrouver l’indépendance au sein de la dépendance ? quelles circonstances limitent la liberté de la femme et peut elle les dépasser ? Ce sont là les questions fondamentales que nous voudrions élucider. C’est dire que nous intéressant aux chances de l’individu nous ne définirons pas ces chances en terme de bonheur, mais en termes de liberté.

Les femmes de harem ne sont-t-elles pas plus heureuses qu’une électrice ? La ménagère n’est-elle pas plus heureuse que l’ouvrière ? On ne sait trop ce que le mot de bonheur signifie et encore moins quelles valeurs authentiques il recouvre : il n’y a aucune possibilité de mesurer le bonheur d’autrui et il est toujours facile de déclarer heureuse la situation qu’on veut lui imposer… C’est donc une notion à laquelle nous ne référons pas… Tout sujet se pose concrètement à travers des projets comme une transcendance ; il n’accomplit sa liberté que par son perpétuel dépassement vers d’autres libertés ; il n’y a d’autre justification de l’existence présente que son expansion vers un avenir indéfiniment ouvert… Comment dans la condition féminine peut s’accomplir un être humain ? Quelles voies lui sont ouvertes ? lesquelles aboutissent à des impasses ? comment retrouver l’indépendance au sein de la dépendance ? quelles circonstances limitent la liberté de la femme et peut elle les dépasser ? Ce sont là les questions fondamentales que nous voudrions élucider. C’est dire que nous intéressant aux chances de l’individu nous ne définirons pas ces chances en terme de bonheur, mais en termes de liberté. Simone de Beauvoir

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