Trump, ce n’est pas la revanche des pitoyables (Hillary Clinton), mais la revanche du réel. Celle des gens malmenés par la crise et insécurisés par le climat anxiogène des marchands d’âmes. Celle des clients-citoyens qui confondent politique et investissement, bien commun et profit égoïste. Celle du désir de murs qui monte depuis dix ans dans des cœurs scandalisés par leur propre impuissance.

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Trump, ce n’est pas la revanche des pitoyables (Hillary Clinton), mais la revanche du réel. Celle des gens malmenés par la crise et insécurisés par le climat anxiogène des marchands d’âmes. Celle des clients-citoyens qui confondent politique et investissement, bien commun et profit égoïste. Celle du désir de murs qui monte depuis dix ans dans des cœurs scandalisés par leur propre impuissance.

Trump, ce n’est pas la revanche des pitoyables (Hillary Clinton), mais la revanche du réel. Celle des gens malmenés par la crise et insécurisés par le climat anxiogène des marchands d’âmes. Celle des clients-citoyens qui confondent politique et investissement, bien commun et profit égoïste. Celle du désir de murs qui monte depuis dix ans dans des cœurs scandalisés par leur propre impuissance. Vincent Cespedes

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